" Gelosh l'émigré "
Cette série je l' ai appelé " la famille " cela allait bien à mon quotidien
Regarder l'instant, surprendre l'indiscrétion, mon intêret allait.
A coté de la pompe
Je n'ose
Qu'elle est ta magie ?
Les fleurs, un beau prétexte à peindre la couleur !
Il était une fois, dans ce jardin
100/80
Les Arums
70/100
Les Arums
10/70
Simples fleurs
100/70
Le Tapis rouge
61/50
A T' able !
100/80
Une Tasse de thé
Diptyque
130/100
Les lys
Biptyque
120/100
Clémence au Jardin
Triptyque
130/100
Turbulente
Triptyque
90/70
Par la fenêtre
Diptyque
70/40
La cruche bleue
Diptyque
70/40
Souviens " Toi "
Triptyque
100/70
A ma connaissance, peut-être bien que l'un des tableaux le plus cher au monde est une poignée d'iris que Vincent Van Gogh a peint au 19e siècle en Arles.
A l'inverse de toutes spéculations, l'engouement certain du public pour la peinture à fleurs est réel. Le nombre ne rejoint pas magré cela les spécialistes sur les cimaises des musées et les études des d'historiens de l'art.. Les bouquets, n'apparaissent qu'avec parcimonie et sont bien souvent remisés dans les arrières boutiques de ces même musées. Quant à l'histoire de l'art, ils sont jugés comme " Exercices alimentaires ou futiles.
A quel saint se vouer pourrait-on dire? A soi bien sur, au diable le reste! Les fleurs parlent bien toutes seules! Elles ont même un sens caché et leurs symboles ne sont pas anodins, là encore. Souvent religieux, ils peuvent se mêler à ceux des profanes, des païens et, dans en un seul bouquet, peuvent parasiter le message. ( vers 16è siècle)
Ceci dit, je saute très vite vers ces peintres qui ont su voir dans ces fleurs toute la féerie de l'arc en ciel. De leur jardin, une vraie palette, riche à foison. Certains ont voués leur vie entière sans se préoccuper de la tendance du moment. L'esprit champêtre, où l'inspiration courait fébrilement et sans repentir. Matisse, dans son jardin de Issy- les Moulineaux Dit, " j'ai aussi là, un merveilleux jardin avec beaucoup de fleurs qui sont pour moi, les meilleures leçons de compositions de couleurs "
L'allemand Emil Nolde vers 1906 Commence à peindre des fleurs et des jardins. Thèmes qu'il exploitera toute sa vie jusqu'à sa mort.
Fleurs et natures morts, constituent alors le cadeau le plus " ordinaire " que les peintres s'offrent entre eux. Conscients que le destinataire saura apprécier cette " peinture pure ".
Manet envoie ses violettes à Berthe Morisot et Van Gogh peint une série de tournesols pour décorer son atelier en Arles pour l'arrivée de Gauguin
Dans la seconde moitié du 19e siècle, le jardin est soudainement devenu en vogue. Les peintres sensibles aux charmes d'une nature dépourvue d'artifice, sont captivés par ces lieux. Travaillent avec forte frénésie.
Je ne pourrais pas les citer tous, de peur de vous lasser et d'en oublier. Voici donc ceux qui me viennent à l'esprit
Millet, Fantin-Latour, Cezanne,Manet, Renoir, Olidon Redon,Monet, Mais assi Gustav Klimt( Autriche ) Emil Norde ( Allemagne )Caillebote, Bonnard, j'ajouterais un zeste d'Egon Chiele et ses tournesols,
Puis plus tard,
Andy Warhol avec ces sérigraphies,Twombly et Gérard Gasiorowski cher à mon coeur. Tous, sont de bien bons jardiniers amateurs, tous savent s'approprier des dons de la nature. Tous savent faire danser les couleurs
Comment a t-on pu traiter d'aussi belles émotions " d'exercices alimentaires, ou futiles "?
Et que dire de Giverny le beau jardin de Claud Monet, des Nymphéas, de toute cette poésie
L' ART est une ère de liberté et de communication
une des rares peut-être, qui abollit les frontières, les races, les idéologies
Ces trois lignes soulévent tant d'émotions, merci à l'auteur.
Cependant, partager avec vous ces vérités, me semble une évidence. L'art, quelque soit son époque, sa valeur ou sa discipline, se veut libre. La pensée, la décision, le savoir faire n 'appartient qu'au maître d'oeuvre, seul
Créer, c'est la grande délivrance de la douleur et l'allégement la vie
Friedrich Nietzsche
Fauvisme ...................................................................................................................................
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" La Cage Aux Fauves "
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Le Fauvisme doit son nom au critique Louis Vauxcelles qui, voulant caractériser l'art audacieux de certains tableaux du salon d'automne de 1905, appela la salle dans laquelle ils étaient groupés, " la cage aux fauves "
J'avais trouvé ma famille. Je ressentais pour les fauvistes un vif intérêt. En découvrant Vlaminck, Derain puis Matisse, Van Dongen Marquet, dufy, Braque à ces début, Camoin, Puy, Manguin, cohorte essentielle du fautisme, mon enthousiasme grandissait. Un chemin se dessinait. Et toujours dans ma bibliothèque vieillotte des Beaux-Arts qui sentait bon l'encaustique, je comprenais enfin, pourquoi ces couleurs pures chantaient dans ma tête.
Le fauvisme était la rencontre de ces peintres qui unissaient un certains nombres d'idées. Elles prirent corps au fil de leurs travaux. La fougue était là, le refus d'une peinture de réalisme académique, où la perspective, le clair-obscur, les passages, les tons rompus et que sais-je! S'évanouissaient sous leurs doigts. Seul le côté expréssif de la couleur dans une grande exaltation les portaitent. Ce fut pourtant plus une Attitude, qu'une doctrine précise. D'où sa brièveté . ( 1905-1912 ) Malgré cela, bien des peintres aujourd'hui encore en sont touchés.
C'était aux couleurs pures qu'il revenait de donner formes, lumière, ton local. C'était par elles que se construisait l'espace pictural. La toile apparaissait.
Mais la couleur pure n'était pas seulement matière essentielle pour le peintre, unique, non. Elle était aussi expression, et mode d'expression.
Suivant le penchant à la réflexion, l'ardeur et le sentiment, un peintre comme Vlaminck disait tout de go, avec un naturel agressif et impérieux. Lorsqu'un Matisse n'hésitait pas à recomposer sa sensation, jusqu'à réinventer la couleur pour des raisons harmoniques que justifiait le seul souci décoratif.
Derain disait : " Le fauvisme était pour nous l'épreuve du feu : les couleurs devenaient des cartouches de dynamite, elles devaient décharger de la lumière "
En effet, la lumière parfois prenait une présence si folle! Comme un choc, un cri secouant jusqu'aux entrailles, ne pouvait laisser place à l' indifférence.
Voilà le tempérament des fauves! Même s'il diffère, et parfois s'oppose d'un peintre à l'autre, ceux-ci n'entendent plus " n'être qu'un oeil " : leur individualisme.
Ce n'est pas la restitution analytique de la sensation qu'ils s'attachent à dire, mais à la restitution globale et comme exacerbée de cette sensation. Il s'agit là d'une sensation de peintre.
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Voici ma période " Fauves " Humblement
s
Hommage à la cage aux fauves
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Simone Tenèze
Ces tableaux ne sont plus disponibles
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L' ATELIER
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Clèmene au jardin
Diptyque
120/100
A Hortense
Triptyque
120/100
Une tasse de thé ?
Diptyque
120/100
Les Lys
Diptyque
120/80
Fleurs simples
Puis un autre jour, mes yeux se posèrent sur la Mythologie Grecque " Le monde des Dieux," la part de vrai, la part du faux. Dans toutes légendes, ne devons nous pas garder ce qui nous parle, ce qui nous ressemble. Enfin peut-être..... la puissance de ces sagesses ancestrales, ces subtilités devraient nous gagner comme des garde- fous. Quoiqu'il soit, je puisais en cet instant ma force dans ces belles histoires.
Sisyphe ou Sisuphos est entré dans ma vie de ce temps là.
Sisyphe, roi légendaire de Corinthe est tenu aprés sa mort à un perpétuel enchaînement aux enfers. Le châtiment qu'il subit est un des plus connu des supplices des Tartares. Sisyphe est condamné à hisser en haut d'un rocher une énorme pierre qui retombe sans cesse.
Le nom de Sisyphe est passé dans la langue, pour désigner un homme voué à un travail pénible ,une tâche ardue, un effort surhumain, dont le résultat lui échappe toujours
Le mythe de Sisyphe, symbolise l'absurde condition de l'homme se heurtant aux impératifs aveugles des Dieux . Albert .Camus, en a fait le thème d'un ouvrage en 1942.
Cette légende me parlait bien, pourquoi? je ne pourrais vous répondre! Je décidais donc de l'exploiter dans ma peinture. J y 'ai travaillé longtemps, peut-être jusqu'à ce que la pierre reste accrochée au rocher? Facile, non? Non.
Autrement